Le comité social et économique est né de la fusion du comité d’hygiène et de santé du travail (CHST), des délégués du personnel et du CE. Afin de mener à bien les relations sociales entre l’employeur et les employés et optimiser la performance de l’entreprise, il faut savoir piloter ce comité. Mais qu’entend-on par pilotage du CSE ? En quoi consiste-t-elle ?
Pilotage du CSE : assurer la mise en place du comité
Le fonctionnement et le pilotage du CSE doivent être garantis et assurés par l’employeur. L’employeur est donc le premier responsable pour piloter le CSE. Pour cela, si l’effectif dépasse le seuil de onze salariés, il doit assurer la mise en place du comité social et économique. Ce comité doit être instauré où l’adhésion se fera par l’élection des membres et/ou des élus tous les quatre ans. L’employeur se doit d’informer et d’organiser l’élection, de trouver et réfléchir sur l’organisation de l’entreprise. Il se doit aussi de formaliser les règlements intérieurs ou intégrer une charte de fonctionnement. L’employeur dans le pilotage de ce comité en assurant sa mise en place ne peut pas à lui seul gérer, contrôler les conditions de travail de ses travailleurs. Il s’avère important de désigner des membres du personnel et aussi d’intégrer un représentant syndical pour améliorer la vie en entreprise.
Le pilotage du CSE consiste à animer le fonctionnement du comité
Le pilotage du CSE c’est aussi attribuer le rôle d’animateur à l’employeur. Le comité social et économique doit être animé pour non seulement être utile mais aussi pour apporter un bon fonctionnement des relations sociales au sein de l’entreprise. Avec l’aide du secrétaire, l’employeur se doit de convoquer une réunion mensuelle et de tenir un registre sur les questions et réponses échangés durant.
Piloter le comité social et économique : favoriser l’action des membres du comité
Le pilotage du CSE consiste à favoriser l’action des membres du comité pour améliorer les conditions de travail en entreprise. Le représentant syndical au CSE mandaté contribue essentiellement à cela en donnant son avis et participant aux débats durant les réunions. Les autres membres du comité tout autant sollicités par l’employeur vont alors prendre les mesures nécessaires pour concrétiser les décisions issues de la réunion. Il peut s’agir d’une nouvelle organisation des postes plus adaptés aux compétences à ses travailleurs, des conditions sociales et économiques de chacun des salariés. L’employeur se doit alors de mettre à disposition les moyens nécessaires humains, financiers, matériels pour favoriser toute action chez les membres du comité. Sans le CSE, une entreprise ne peut espérer meilleur rendement et meilleure performance, c’est pourquoi son instauration est obligatoire pour protéger les salariés et l’entreprise lui-même.